Yaoundé, la capitale camerounaise va accueillir en juin 2015, la première édition du Salon international du machinisme agricole (SIMAC). D'après les dirigeants de la Chambre d'agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun, promotrice de l'événement, plus d'un millier de participants issus de plusieurs pays et organisations sont attendus. « Rien que les producteurs qui ont confirmé leur participation, vous devez compter 600 organisation paysannes. Avec les administrations et les organismes internationaux, à mon avis, on devrait tourner à peu près entre 1.000 et 1.200 entreprises », souligne la coordinatrice générale du salon, Elissar Mbang Ekoutou Boubakary.
Le thème retenu est « révolution agricole : enjeux et défis d'une agriculture de seconde génération au Cameroun ». Les organisateurs qui n'ont pas encore indiqué le jour précis de la tenue de l'évènement, entendent, entre autres objectifs, impulser la modernisation de l'agriculture dans ce pays d'Afrique centrale. L'événement est organisé autour de cinq pavillons spécialisés, dédiés à l'administration et la coopération internationale, au machinisme agricole, l'irrigation et l'innovation, aux métiers de l'agriculture, à l'agroalimentaire et saveurs du terroir puis au financement et la Banque des projets du monde rural.
Le comité d’organisation prévoit en outre la participation de fabricants de machines agricoles internationaux. « On va rechercher des machines de qualité, à des coûts accessibles à nos producteurs. Nous avons invité la Turquie, la Tunisie, la Chine – qui sera là avec une participation massive – l'Inde et la France », a expliqué Mme Boubakary .
Le Salon sera soutenu par des partenaires : l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l’agriculture (FAO), la Banque africaine de développement (BAD) et la coopération technique allemande (Giz).
Avec plus de 22 millions d'habitants, le Cameroun a fait de l’agriculture le principal pilier de son économie, qui occupe plus de 60% de la population active. Pratiquée sur à peine 20% des terres arables, cette source de richesses se caractérise cependant par des rendements faibles pour les exploitations familiales encore tournées vers l'utilisation d'outils de travail essentiellement rudimentaires.
Source : africatime.com
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