Uber et Airbnb ont eu quelques soucis avec les autorités récemment. Marquées par une forte culture libertaire, les entreprises de l'économie du partage ont parfois du mal à accepter des règles qu'elles soupçonnent de surtout servir à protéger certains secteurs de la concurrence des nouveaux entrants. Les régulateurs tentent de leur côté de rappeler que les règles ont un sens. Les deux mondes peuvent-ils se rencontrer?
Fin octobre, les agents de la Philadelphia Parking Authority (PPA) ont mené une opération d’infiltration au sein du service de voitures avec chauffeur UberX. Dix chauffeurs se sont vu infliger des amendes de 1000 dollars chacun et leurs véhicules ont été mis en fourrière. La société Uber a elle aussi reçu une amende de 1000 dollars par chauffeur. La PPA a précisé qu’à Philadelphie, Uber bénéficie d’une autorisation pour exploiter une flotte de limousines, mais pas un service de conduite partagée dont les conducteurs n’ont pas passé les tests, vérifications et autres contrôles de sécurité appropriés. Le porte-parole de la PPA, Martin O’Rourke, a évoqué une « opération de taxi déguisée »...
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