Du 19 au 24 janvier 2015, des ingénieurs et cadres des services centraux et déconcentrés du ministère de l’Eau et de l’Énergie (Minee) suivent un séminaire de renforcement des capacités à Yaoundé (la capitale), sur la valorisation des énergies renouvelables (EnR) ou vertes au Cameroun.
En effet, pendant les six jours, ces experts et responsables des administrations en charge des questions énergétiques sont édifiés, entre autres, sur l’efficacité énergétique, la valorisation de la biomasse et de l’énergie solaire photovoltaïque. Notamment, la conception, le suivi et l’évaluation des projets de maîtrise de l’énergie et ceux d’électrification, à partir des systèmes solaires photovoltaïques, économiquement et écologiquement rentables.
«Cette formation vise à permettre aux participants de disposer des outils qui leur permettent de répondre aux besoins énergétiques des populations», a précisé Richard Balla, directeur des EnR et représentant du Minee, lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, le 19 janvier 2015 à Yaoundé.
Visiblement, l’objectif final du séminaire organisé en partenariat avec le cabinet d’études «Afrique énergies nouvelles» est de favoriser la maîtrise des techniques liées aux énergies vertes et la maîtrise, de manière générale, des énergies afin de trouver des alternatives aux sources d’énergies (fossiles) traditionnelles.
Mieux, cet atelier participe de la politique d’amélioration de la qualité et de la quantité de l’offre en EnR au Cameroun ; tant il est vrai que le secteur des énergies dites propres, présentant pourtant des vertus avérées dans la lutte contre le réchauffement climatique (car, n’engendrant pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes) et la surexploitation des ressources naturelles essentiellement épuisables de la planète, est encore en friche au Cameroun.
En rappel, les EnR fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou la croissance des végétaux sont des sources d'énergies dont le renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme inépuisables à l'échelle de temps humaine.
