Une table-ronde interactive réunissant des experts et portant sur “Le rôle de coordination indépendante des institutions supérieures de contrôle dans l’application au Programme de développement pour l’après-2015 ” a été organisée par la Division de l’administration publique et de la gestion du développement (DPADM /DAES) à New York le 21 Janvier en collaboration avec les Missions permanentes de l’Autriche, du Royaume du Maroc et de la République de Corée.
Le groupe a examiné la façon dont les Nations Unies et les États membres peuvent encadrer les institutions supérieures de contrôle (ISC) dans la promotion d’une administration publique et d’une gouvernance efficaces, responsables et transparentes, dans la réalisation des objectifs de développement acceptés aux niveaux national et international, dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015. En outre, le groupe a examiné comment l’indépendance des ISC et le renforcement des capacités connexes, ainsi que l’amélioration des besoins des systèmes de comptabilité publique pourrait contribuer à la mise en œuvre du programme de développement pour l’après-2015.
Dans ses remarques liminaires, le président de l’événement, M. Martin Sajdik, Représentant permanent de l’Autriche et Président du Conseil économique et social, a mentionné la récente résolution de l’AG A/RES/69/228 qui a reconnu le rôle important des institutions supérieures de contrôle dans la promotion de l’efficacité, la responsabilité, l’efficience et la transparence de l’administration publique.
Il a souligné que la résolution a reconnu le rôle des ISC dans la promotion de la responsabilité gouvernementale par rapport à l’utilisation des ressources, et leur performance dans la réalisation des objectifs de développement. Il a cité le récent rapport de synthèse du Secrétaire général qui “souligne le rôle critique des cadres d’examen et de suivi, insistant sur la mise au point des mécanismes de surveillance nationaux, tels que les institutions supérieures de contrôle et les fonctions de contrôle par la législature.”
Wu Hongbo, Secrétaire général adjoint pour les affaires économiques et sociales, s’est davantage appuyé sur le Rapport de synthèse du Secrétaire général, en insistant sur le rôle essentiel des cadres de suivi, y compris les mécanismes de surveillance comme les ISC et les fonctions de contrôle par la législature. Parlant des enseignements tirés des quinze dernières années des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), M. Wu a observé que “l’expérience des pays a démontré que là où il existe une responsabilisation des institutions publiques, les résultats sur le terrain sont meilleurs en terme de service public, dans les domaines tels que l’éducation, la santé, l’eau, l’assainissement et la participation des femmes, entre autres”.
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