Une étude a été menée conjointement par l’Université de Californie, l’Institut Technologique Gāndhīnagar (Inde), l'Université Northeastern et l’Université de Washington en janvier 2015, sur 217 agglomérations du monde de plus de 250 000 habitants et grâce à des données s’étalant sur une période de 40 ans (1972-2012).
L’étude a révélé que les zones urbaines du monde entier enregistrent une multiplication de vagues de chaleur depuis 40 ans, multiplication qui s’est accélérée depuis quelques années (les années 2009, 2010, 2011 et 2012 faisant partie des années comptant le plus grand nombre de vagues de chaleur). A contrario, les vagues de froid semblent, quant à elle, se raréfier, les plus importantes ayant été enregistrées dans les années 1970 et 1980.
Par ailleurs, l’étude a mis en avant plusieurs autres phénomènes parmi lesquels le fait que l’accélération des vagues de chaleur était de plus grande ampleur dans les zones les plus peuplées et que deux tiers des villes étudiées avaient enregistrées des nuits de fortes chaleurs. De ce fait, plus les zones sont urbanisées et concentrent un grand nombre de personnes, plus elles emprisonnent de la chaleur, amplifiant donc les changements climatiques. Enfin, les zones urbaines les plus touchées se trouvaient pour la plupart en Amérique du Sud et en Afrique.
Voir article (en anglais)
http://newsroom.ucla.edu/releases/heat-waves-becoming-more-prominent-in-urban-areas-research-reveals
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