Relativement mal connue du grand public, l’économie sociale et solidaire (ESS) bénéficie cependant d’un a priori plutôt positif, notamment s’agissant de sa contribution potentielle à la réduction du chômage. Invités à donner une note de 1 à 5 pour évaluer le vivier d’emplois que l’ESS recèle, les interviewés s’accordent sur une note moyenne de 2,7. L’optimisme est plus fort à gauche qu’à droite, mais relativement élevé dans toutes les couches de la population.
L’engouement est réel, dans la mesure où 51% des personnes interrogées déclarent qu’elles pourraient envisager demain de travailler dans ce secteur. Ce pourcentage moyen varie bien entendu considérablement selon la situation personnelle. On note ainsi que les plus jeunes, en particulier la tranche d’âge des 25-34 ans, encore en phase de construction de leur carrière professionnelle, sont les plus nombreux à imaginer une telle orientation (63%), les séniors n’étant toutefois pas en reste (le taux atteint les 53% parmi les 50-64 ans, catégorie générationnelle confrontée à des difficultés d’emploi désormais bien identifiées). Il est frappant de constater que l’intérêt pour l’ESS touche quelle que soit la profession, en se hissant à un plus haut niveau pour des CSP se situant aux deux extrémités de l’échelle sociale (61% des professions libérales ou cadres supérieurs pourraient être tentés par l’ESS, de même que 63% des ouvriers).
Source : Ifop
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