Un déraillement de train s'est produit près de la route 144, qui longe le fleuve Saint-Jean, entre le quartier de Saint-Basile à Edmundston, et le village de Rivière-Verte, le 17 avril dernier.
Les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports ont été sur les lieux du déraillement pour évaluer le type d'enquête nécessaire. L’accident n'a fait aucun blessé et une catastrophe écologique a été évitée puisqu’il n’y a pas un déversement de pétrole sur les lieux, la plupart des wagons transportaient du bois, des produits de papier et des automobiles. Les services d'incendies d'Edmundston, des responsables du CN et du ministère de l'Environnement ont été aussi présents sur les lieux pour évaluer s'il n'y avait pas eu de fuite quelconque.
Les causes du déraillement ne sont pas encore déterminées. Mais on peut s'interroger sur le moyen le plus sécuritaire pour transporter le pétrole, car s’il y avait un déraillement de pétrole avec des wagons pleins, ça serait une catastrophe.
En effet, plusieurs municipalités régionales tirent leur eau du bassin hydrographique du fleuve Saint-Jean. Un déversement pourrait entraîner la contamination de la source d’eau et du sol, la destruction de la faune, de la flore, d’habitats terrestres et aquatiques, du milieu naturel ainsi que la perturbation d’activités humaines.
La présence du chemin de fer à proximité du fleuve Saint-Jean doit être considérée puisqu’elle peut favoriser le déplacement du produit déversé et augmenter son rayon d’influence et ainsi augmenter les risques sur l’environnement.
Il s’agit du troisième déraillement à survenir au Nord-Ouest depuis 15 mois. Plusieurs personnes commencent à penser que le passage de l’oléoduc de Transcanada dans la région pourrait être une solution afin de stopper le transport du pétrole par train et ainsi éliminer les risques du déversement de pétrole liés aux déraillements.
Même si on utilise l’oléoduc pour transporter le pétrole à la place des trains le risque demeure, mais sous une forme différente. C’est vrai que leurs taux d’accidents est quatre fois moins élevé que celui des trains. Par contre, les fuites sont plus difficiles à détecter, et plus volumineuses. Dans la dernière décennie aux États-Unis, les fuites d’oléoducs étaient 210 fois plus importantes que celles des trains.
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