42 ministres des finances et du développement ont rencontré les dirigeants de la Banque mondiale, du FMI et des Nations Unies mais aussi du monde des entreprises et des milieux d’investissement pour évoquer le financement de la lutte contre le changement climatique et voir comment la tarification du carbone pourrait contribuer à la réduction des émissions et la mobilisation de fonds supplémentaires pour un développement vert et résilient.
D’autres sessions ont planché sur le rôle des banques centrales pour encourager les investissements dans les secteurs peu gourmands en carbone et plaidé pour des cibles de long terme en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique ainsi que pour des mesures (y compris la réforme des subventions aux combustibles fossiles) visant à orienter les fonds vers des sources plus propres. Toutes ont conclu à l’obligation d’installer une croissance verte, offrant des solutions pour réduire les émissions et accroître le financement climatique.
« Dans moins de neuf mois, les négociateurs se retrouveront à Paris pour mettre la dernière main à un accord international de réduction des émissions de gaz à effets de serre, afin de commencer à enrayer les effets du changement climatique. Leur succès dépendra largement de la détermination des dirigeants — dont bon nombre participent à ces Réunions de printemps — à faire face aux risques induits par le réchauffement rapide de notre planète en mobilisant les politiques économiques et les financements nécessaires », a indiqué le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, lors d’une réunion sur le financement climatique co-organisée avec la Banque européenne d’investissement pour des représentants des secteurs publics et privés.
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