En cette mi-avril 2015, le Mali a confirmé sa capacité à mobiliser des fonds climatiques dédiés au financement de projets d’adaptation au changement climatique et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre – une avancée rendue possible grâce à la Banque africaine de développement (BAD) et à d’autres partenaires, tels que le Fonds vert pour le climat.
De fait, le projet d’appui à la promotion des énergies renouvelables au Mali (dit “Paperm”) a fait l’objet d’un lancement officiel, du 7 au 14 avril 2015. Déployé sur trois ans, le Paperm entend contribuer à : (i) améliorer les cadres politique, stratégique, réglementaire et institutionnel de sorte de valoriser les énergies renouvelables ; (ii) renforcer les capacités des acteurs nationaux, la gestion des connaissances et améliorer la communication et le plaidoyer en faveur des énergies renouvelables ; et (iii) renforcer le système de suivi et d’évaluation de ce secteur au Mali.
Lors du lancement, le ministre malien de l’Énergie et de l’Eau, Mamadou Frankaly Keïta, a souligné l’importance du projet pour son pays : « Nous attendons beaucoup de ce projet. La mise en valeur de nos abondantes énergies renouvelables est une nécessité pour permettre l’électrification de tous les Maliens. » Ce financement de 1,5 million de dollars EU a été obtenu, avec l’appui de la BAD, auprès du Programme de valorisation à grande échelle des énergies renouvelables dans les pays à faible revenu (dit SREP par acronyme en anglais) des Fonds d’investissement climatiques (FIC). Le projet Paperm, au budget global estimé à 2,6 millions de dollars EU, bénéficie en outre d’un don de 530 000 dollars EU du Fonds des énergies durables pour l’Afrique (dit SEFA en anglais). Les premières activités du projet devraient être mises en œuvre dès le mois de mai 2015.
Source : BAD
Communiqué de la BAD (690 hits)