Au cours des 40 dernières années, la conversion de pâturages en terres agricoles a libéré plus de carbone, contenu dans le sol de plusieurs prairies d’Amérique du Sud, que la conversion des forêts en prairies au cours des trois siècles antérieurs, selon un nouveau rapport.
La perte du carbone stocké dans les sols cause non seulement une dégradation des terres mais nuit aussi à la biodiversité, alors que les émissions de carbone contribuent au changement climatique.
L’année 2015 ayant été désignée année internationale des sols par l’ONU, le livre dans lequel le rapport est publié, intitulé Carbone dans le sol : science, gestion et politique pour des bénéfices multiples, arrive au bon moment.
« Nous ne faisons pas beaucoup attention à rendre aux sols ce que nous leur prenons », déclare Christopher Martius, scientifique chevronné du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR). « Il est beaucoup plus facile de maintenir le carbone dans le sol que de le reconstituer. Des technologies et des approches existent, mais elles exigent un changement des mentalités, ainsi que des investissements et des circonstances politiques favorables. »
Source : Cifor
Communiqué du CIFOR (672 hits)