Un atelier de réflexion sur la croissance verte au Sénégal a réuni hier des membres du ministère de l’environnement et du développement durable en partenariat avec l’Institut Mondial de la Croissance verte (IMCV) et l’Ong Enda énergie. Il s’agissait à cet effet d’échanger sur ces enjeux d’intégration de la question de la croissance verte dans les processus de planification du développement mais plus globalement dans les processus de planification du développement durable »
Le Docteur Amadou Lamine Diagne, Directeur des financements verts et des partenariats, représentant du ministre de l’environnement et du développement durable, Abdoulaye Bibi Baldé, a par ailleurs rappelé que l’objectif d’une économie verte à long terme est non seulement souhaitable pour préserver l’environnement, mais il est justifié économiquement car la croissance sera plus forte. « En effet la durabilité économique et sociale d’une part et la durabilité environnementale d’autre part sont non seulement compatible mais complémentaire mais malheureusement, il n’en est pas de même pour la durabilité économique environnementale car la croissance nuit souvent à l’environnement. Tout l’enjeu de l’économie verte consisterait donc à assurer la compatibilité entre durabilité économique et environnemental, cette vision portée par la conférence internationale des nations unies sur le développent durable de 2012, place l’économie verte dans le contexte du développement durable en tant que levier essentiel » a-t-il expliqué.
A l’instar de la communauté internationale, le gouvernement du Sénégal s’est inscrit dans la dynamique d’impulser une croissance verte cela, à travers la stratégie décennal du PSE 2014 2023.
A cet effet dira-t-il, il faut arriver à considérer l’environnement et ses ressources comme un facteur déterminant de la production pour la stabilité économique et la prospérité à long terme. « Quatre leviers essentiels de verdissement de l’économie ont été identifiés pour favoriser la transition vers l’économie verte, il s’agit de légalisme volontaire, de la régulation, des dépenses publiques et des outils fiscaux. »
Sur la dimension sociale de l’économie verte, la promotion des emplois verts a aussi été entreprise au Sénégal, a révélé le représentant du ministre. Le département de l’environnement avec l’appui du pave (partenariat pour l’action en faveur de l’économie verte) a lancé un processus participatif d’élaboration d’une stratégie nationale pour la promotion des emplois verts, cette stratégie 2015 2019 vise la création d’emplois verts dans une économie résiliente pour l’émergence dans la solidarité.
L’objectif de toutes ces initiatives finira par le Docteur Amadou Lamine Diagne est d’inscrire notre stratégie de développement dans une direction compatible avec les principes de l’économie verte à savoir l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, la limitation de la production de déchets, en fonction de nos capacités d’absorption de nos écosystèmes. « Il apparaît dès lors que s’engager dans une économie verte relève d’une question de survie de la majorité de nos population qui dépendent étroitement de l’existence en quantité et en qualité des ressources naturelles ».
Source : http://www.dakaractu.com
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