Selon les recherches menées par le Crédit Suisse, McKinsey et le Fonds mondial pour la nature, présentées par M. Ridley, l’investissement dans la protection environnementale souffre d’un déficit en financement de 250 à 300 milliards de dollars.
Ridley a souligné les obligations vertes comme une solution clé pour combler ce manque d’investissements.
« Cette année, un nouveau financement du marché des obligations vertes, s’élevant de 60 à 80 milliards de dollars, est attendu. Toutefois, le premier engagement vert d’une entreprise en Asie a seulement été établi l’an dernier. Le potentiel de croissance de ces instruments économiques dans ce secteur est donc considérable », a-t-il déclaré aux délégués. « Pour qu’un impact ait lieu, je pense que les marchés des obligations sont le bon choix. »
Les obligations vertes sont prises par les entreprises dans le but de recevoir de l’argent pour mettre en œuvre des politiques d’atténuation du changement climatique. Certaines de ces politiques peuvent également soutenir des objectifs de protection environnementale. Par exemple, une entreprise d’huile de palme pourrait concevoir des obligations vertes dans le but de financer la transition vers la certification par la Table ronde pour une huile de palme durable.
« Par conséquent, au lieu de dégrader l’habitat résiduel pendant 2 à 3 ans durant lesquels une entreprise cherche de l’argent pour mettre en œuvre sa politique de développement durable, l’argent pourrait être obtenu plus rapidement par la délivrance d’obligations vertes et le laps de temps pourrait ainsi être raccourci », a déclaré M. Ridley à Nouvelles des Forêt, en marge de l’événement...
Communiqué du CIFOR (558 hits)