Le président de la société State Grid Corporation of China a récemment rencontré le président du Pacte Mondial des Nations-Unies. Deux sujets phares pour l'environnement ont été abordés : la mise en place d'une interconnexion énergétique mondiale et le développement de lignes Ultra Haute Tension. Un excellent signe pour la Planète, le développement durable et la lutte contre le réchauffement climatique.
Entreprise publique chinoise d'envergure, State Grid Corporation of China (SGCC) travaille sur la mise au point de réseaux électriques propres, durables et sûrs. Son président, Liu Zhenya, a donc rencontré fin juin le président du Pacte Mondial des Nations-Unies, Georg Kell, accompagné du Secrétaire général des Nations-Unies Wu Hongbo et de l'ambassadeur français auprès des Nations-Unies, François Delattre.
Une rencontre de haut niveau pour des enjeux environnementaux qui le sont tout autant alors que le président de SGCC est venu présenter son projet de mise en place d'une interconnexion énergétique mondiale. Une démarche qui permettrait une assistance mutuelle entre les Nations Unies et la Chine en cas de défaillance et une complémentarité de la demande et des parcs de production. Un foisonnement aujourd’hui possible à grande échelle grâce aux smart grids et qui renforce la sécurité d’approvisionnement.
Le signal est entendu par les Nations-Unies qui ont salué le travail effectué par l'entreprise. Les deux parties ont convenu qu'un travail commun serait nécessaire afin de lutter contre le réchauffement climatique, de combattre la pollution atmosphérique et dans le but de faire émerger une nouvelle manière de consommer et de produire une énergie plus sobre au niveau environnemental. Et les projets présentés par SGCC vont justement dans ce sens.
Les enjeux environnementaux de la rencontre
Si le consensus trouvé par SGCC et les Nations-Unies est à ce point bénéfique pour l'environnement, c'est en raison de la nature même du projet.
Une interconnexion énergétique mondiale permet de mutualiser les ressources de plusieurs nations et donc entraîne une diminution de la pollution à l'échelle planétaire. Dans la même veine, les pays engagés dans cette interconnexion travailleraient ainsi dans le même sens, selon la même approche et d'après les mêmes normes, soit celles du respect de l'environnement et de la mise en place d'un réseau énergétique durable, combattant ainsi le réchauffement climatique mondial.
Plus encore, une interconnexion énergétique mondiale donnerait la possibilité de transporter une énergie propre au niveau planétaire (éolien, solaire, thermique...) et donc de participer activement à la lutte contre l'épuisement des ressources tout en initiant une consommation énergétique sobre et responsable. Ce serait une réelle révolution énergétique pour le monde entier car une telle énergie pourrait alors être massivement répandue et utilisée, au bénéfice de l'environnement.
Le deuxième pan du projet est le déploiement de lignes à Ultra-Haute Tension (UHV). Cette catégorie spéciale de lignes électriques présente bien des intérêts pour l'environnement. Elles permettent de par leur fonctionnement de bénéficier d'une réduction importante des pertes d'électricité et donc engendrent une diminution conséquente du gaspillage énergétique tout en optimisant les ressources. Autre atout de ces réseaux électriques de demain : la réduction de l'impact environnemental car ces lignes nécessitent moins d'infrastructures que les lignes classiques.
La délégation des Nations-Unies a salué les progrès réalisés par SGCC dans le développement des lignes UHV et a également confirmé tout son intérêt pour ce projet qu'elle compte soutenir. Nul doute que ceci serait bénéfique à l'environnement mais bien évidemment aussi aux générations futures. Ce qui correspond parfaitement à la mission des Nations-Unies, à savoir œuvrer pour le maintien de la paix et le développement international.