La Conférence sur le climat de Paris prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015 dans la capitale française tient l’actualité dans les milieux intéressés. Le débat s'anime déjà sur ce que pourrait être la contribution de la RDC dans la dynamique de lutte engagée au niveau international contre les changements climatiques par la réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre. De toute évidence, la RDC aura un rôle de premier plan à jouer au cours de ces assises en tant que deuxième poumon de la planète. On ne le dira jamais assez, la forêt équatoriale congolaise revêt une importance cruciale dans le dispositif mondial de lutte contre les changements climatiques.
Comme nous l'apprend l'Adiac (Agence d'information d'Afrique centrale), le gouvernement met d’ores et déjà les bouchées doubles espérant qu’au cours dudit forum, ses requêtes et besoins seront pris en compte à la mesure des défis à faire face. Grâce à son important potentiel forestier et hydrographique, la RDC sera très certainement au centre des sollicitations au cours de cette 21e Conférence des Parties de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Le gouvernement aurait déjà soumis au secrétariat de la conférence le document contenant sa Contribution prévue déterminée du pays (CPDN) portant sur la période 2021-2030. Le dossier confectionné avec le concours de l‘Agence française de développement (AFD) donne la perception de la RDC par rapport à l’enjeu de stabilisation de l’environnement mondial.
A en croire le ministre de l’environnement, "les besoins en financement de la CPDN/RDC s’élèvent à 21,622 milliards de dollars dont 12,54 milliards de dollars pour la mise en œuvre des initiatives d’atténuation annoncées et 9,08 milliards de dollars destinés aux mesures d’adaptation".
Plus concrètement, la RDC sollicite de la COP21 un appui financier pour assurer un meilleur accompagnement dans la lutte internationale contre les changements climatiques. L’objectif visé est de parvenir à un taux de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 17% à l’horizon 2030. Cette contribution de la RDC à l’effort mondial d’atténuation est toutefois assortie des mesures spécifiques touchant des secteurs tels que l’agriculture, la forêt et l’énergie. Cette compensation financière attendue permettra également au pays de scruter des recettes innovantes en vue d’accroitre l’assiette budgétaire au plan national dans l’optique de son émergence d’ici 2030.
[CdP21-climat]
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