Le colloque international « Génie végétal et ingénierie végétale : compétences, réglementation et bénéfices » aura lieu du 23 au 25 novembre à Lyon (France). L’événement est organisé par l’Association française pour le génie biologique ou génie végétal (AGéBio).
La restauration des milieux aquatiques, et des cours d’eau en particulier, fait de plus en plus appel à des ouvrages de génie biologique. Les techniques végétales utilisées sont à classer dans les méthodes douces, préconisées par les autorités compétentes.
D’après les organisateurs du colloque, le génie végétal, ou génie biologique, désigne la mise en œuvre des techniques utilisant les végétaux et leurs propriétés mécaniques et/ou biologiques pour le contrôle de l’érosion des sols, la restauration des milieux dégradés et la dépollution des sols et des eaux pollués.
Le programme de la manifestation se divise comme suit :
-Introduction au colloque
-Contrôle, stabilisation et gestion des sols érodés
-Phytotechnologies et écotechnologies
-Restauration, réhabilitation et renaturation de milieux dégradés
-Synthèse du colloque
En plus des conférences, un espace posters est prévu. Le dernier jour, la matinée sera consacrée à des rencontres B2B tandis qu’une visite de terrain, sur un site des environs de Lyon, est planifiée pour l’après-midi et permettra d’illustrer les discussions et de s’interroger sur des cas concrets de génie végétal.
Le colloque a notamment pour ambition de répondre aux questions suivantes :
-Quel est l’état actuel des filières et quelles sont les problématiques posées ?
-Qui détient les compétences aujourd’hui et quels besoins de savoir-faire en ingénierie végétale et en génie végétal ?
-Quelles nouveautés ou pistes de recherche en écologie végétale et ingénieriale ?
-Quelles formations (initiales et continues) existantes et quels besoins d’évolution ?
Le public attendu comprend des chercheurs, des prescripteurs (ingénieurs-conseils, bureaux d’étude,…), des entrepreneurs (entreprises de travaux, fournisseurs de matériel végétal,…), des formateurs et enseignants, des donneurs d’ordre et des étudiants.
L’Association AGéBio, reconnue d’intérêt général, a pour but de promouvoir en France l’utilisation des techniques de génie biologique ou de génie végétal, sur divers terrains d’application (bassins versants torrentiels, berges de rivières et de lacs, talus, zones pastorales et agricoles, pistes de ski,…) et dans des contextes régionaux variés possédant leurs propres spécificités climatiques et socio-économiques.
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