La Tunisie a fixé sa contribution au niveau national et œuvrera ainsi à réduire de 41% ses émissions de CO2, à l’horizon 2030, a affirmé le chef du gouvernement Habib Essid.
Une part de 13% de cette réduction sera une contribution volontaire et non conditionnée, alors que le reste, soit 28% sera mobilisé pour le financement, le transfert des technologies et le renforcement des compétences en matière d’adaptation aux changements climatiques, a-t-il précisé.
Prononçant l’adresse de la Tunisie, à la 21ème conférence des parties sur le climat (COP21) dont les travaux ont démarré, lundi, au palais des foires au Bourget (nord de Paris), Essid a rappelé que la Tunisie a été avant-gardiste en matière d’adoption et d’engagement à tous les accords internationaux.
Cet engagement, a souligné le Chef du gouvernement, a été concrétisé à travers l’intégration du concept de changement climatique en tant que priorité nationale dans le cadre du préambule de la constitution, outre l’aspect constitutionnel conféré au droit à un environnement sain et équilibré.
Par ailleurs, une instance constitutionnelle chargée du développement durable et des droits des générations futures a été créée, a-t-il indiqué.
Essid a également affirmé que la Tunisie déploiera au cours des négociations de la COP21 tous les efforts, afin de garantir la réussite des travaux de cet évènement et de parvenir à un accord relatif à la mise en place d’un mécanisme contraignant pour toutes les parties.
L’objectif recherché, a-t-il dit, est d’engager toutes les parties à assumer leur responsabilité historique vis-à-vis de l’humanité.
Le chef du gouvernement a mis l’accent sur l’importance de la participation de la communauté internationale et des différents mécanismes de financement, à l’instar du fonds vert pour le climat, pour aider financièrement et techniquement les pays en développement à faire face aux changements climatiques.
Le monde aspire à garantir la réussite de cette conférence et à adopter un accord international à même de réponde aux défis des changements climatiques, a indiqué Essid.
Et d’ajouter que la terre fait face à plusieurs défis, dont notamment les changements climatiques, appelant à réduire les taux d’émission des gaz à effet de serre et à renforcer l’économie verte, outre le transfert des technologies propres aux pays en développement.
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