Le Venezuela est devenu, le 12 décembre dernier, la 160e partie à soumettre au Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) sa Contribution Prévue déterminée au Niveau National (CPDN), qui fait part, sous une forme relativement libre, des engagements du pays en matière de climat.
Le pays dirigé par Nicolás Maduro, qui a succédé a Hugo Chávez, présente dans sa CPDN sa vision selon laquelle les changements climatiques sont une manifestation de la crise du capitalisme. Le Venezuela y présente un plaidoyer pour l’abandon des valeurs capitalistes au profit de valeurs de justice, de solidarité, de vie communautaire, d’harmonie avec la nature, de respect des savoirs indigènes et ruraux.
Par ailleurs, rappelant qu’il ne représente qu’un pourcentage minime des émissions de gaz à effet de serre mondiaux (0,48 %) et qu’il est particulièrement vulnérable aux effets des changements climatiques tant en raison de ses caractéristiques géographiques que de son statut de pays producteur d’énergies fossiles, le Venezuela propose un plan d’adaptation ainsi qu’un plan d’atténuation. Ce dernier prévoit une réduction de 20 % de ses émissions d’ici 2030 par rapport à un scénario « business as usual ».
Le lien correspond à la CPDN du Venezuela en espagnol, seule langue dans laquelle elle a (pour l’instant) été publiée.
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