Célestine Ketcha Courtès, maire de la commune de Bangangté à l’Ouest du Cameroun, par ailleurs présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA), n'a pas attendu la 21è Conférence des parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) à Paris (du 30 novembre au 11 décembre 2015), pour prendre la mesure de l'urgence écologique planétaire.
En effet, ses actions entreprises depuis 2007 en faveur de la protection de l'environnement et ses projets futurs envisagés en matière de développement durable font de Bangangté la collectivité territoriale décentralisée (CTD) leader au Cameroun sur les questions de la protection de l’environnement et de développement durable. Avec notamment, la Maîtrise d’ouvrage durable dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement dans la commune de Bangangté (MODEAB).
Cet engagement moral et concret, qui coïncide avec sa participation à la COP21, va indubitablement accroître la visibilité et la crédibilité internationales de Bangangté, notamment en matière de préservation de la planète au profit des générations futures.
Font également partie de cette plateforme aux relents futuristes, les communes de Bamenda II et Bafut (région du Nord-Ouest), et Douala III (région du Littorale).
En rappel, le Pacte des maires est une coalition planétaire des principaux maires du monde sur le climat, lancée en 2008 par le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU) Ban-Ki-moon.
Ce programme montre à l'évidence que les villes sont de vrais leaders des questions du climat et que leurs actions locales au quotidien peuvent avoir un impact global significatif.
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