Industriels et Etats ont fait part de nouveaux engagements pour réduire les polluants à courte durée de vie. Le noir de carbone, le méthane, l'ozone troposphérique, les hydrofluorocarbures (HFC) … entrent dans cette catégorie. Ces substances qui peuvent être solides ou gazeuses sont à la fois dangereuses pour la santé humaine, et d’importants contributeurs au réchauffement climatique.
Lors d’un événement organisé par la Coalition pour le climat et l'air pur et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) en marge de la COP21, le 6 décembre 2015, le professeur Veerabhadran Ramanathan de l’institution d’Océanographie Scripps (USA), a qualifié les polluants à courte durée de vie de « second levier » de la lutte contre le réchauffement climatique, aux côtés du CO2. Les deux leviers doivent être actionnés, selon lui, car nous avons perdu le luxe de pouvoir nous passer de l’un d’eux.
Les objectifs de réduction de polluants à courte durée de vie dans les secteurs du froid, du fret, de la production de produits pétroliers et gaziers, et des déchets municipaux ont notamment été présentés lors de cet événement. Celui-ci avait été ouvert par Ségolène Royal, ministre française de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.
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