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Les changements climatiques au Nouveau-Brunswick


Au Nouveau-Brunswick, les émissions des gaz à effet de serre sont d’environ 20 millions de tonnes chaque année (Nouveau Brunswick, 2003), dont la grande quantité est produite par les combustibles fossiles. Le résumé du rapport périodique sur le Nouveau-Brunswick et le changement climatique 2012-2013 dévoile qu’en 2011 les émissions ont atteint 18,6 mégatonnes d’équivalent de dioxyde de carbone (éq.Co2), ce qui représente 2,6% du total canadien. Les effets de changement climatiques pourraient avoir des répercussions néfastes sur divers secteurs dans la province (les ressources en eau, l’agriculture, la santé, les forêts, etc).

Un premier Plan d’action pour lutter contre les changements climatiques a été établi en 2007 où le Nouveau Brunswick s’est fixé des objectifs de diminution des émissions de GES pour les années 2012 et 2020. Grâce à ce plan, la province a pu réduire de 17 % ses émissions de GES depuis 2005 et a atteint une croissance de 19 % de son économie dans la même période. Malgré les efforts déployés, les effets des changements climatiques sont toujours observés sous forme de pluies extrêmes, d’érosion côtière accélérée, d’inondations des terres intérieures et côtières, etc. À cet effet, la province a lancé un nouveau Plan d’action 2014–2020 qui se base sur les mêmes principes que ceux établis en 2007. Ce dernier a pour objectif de réduire les émissions de GES de 10 % sous le niveau de 1990 d’ici 2020 et de 75 à 85 % sous le niveau de 2001 d’ici 2050. Les actions décrites dans ce plan vont aider la région à diminuer les effets du réchauffement de la planète et à augmenter son économie.

Le plan d’action établit par le précédent gouvernement sera amélioré par le Premier Ministre M. Brian Gallant dans les années à venir. Il précise que son gouvernement est prêt à étudier toutes les possibilités de lutte contre les changements climatiques y compris l’instauration d’une taxe sur le carbone comme la Colombie-Britannique ou une contribution au marché de carbone comme le Québec et l’Ontario. M. Gallant attend la rencontre des ministres provinciaux avec le Premier ministre Justin Trudeau qui a promis une discussion au plus tard 90 jours après la conférence de Paris pour voir ce que le fédéral réserve pour les provinces avant de lancer son propre plan.

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