Alain Cluzet, Directeur général des services de Courbevoie et auteur de «Le climat sauvé par les villes ?» (L’Harmattan, 2012), a affirmé dans un entretien accordé à la Gazette des Communes que les villes devraient avoir leur siège à la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Les gaz à effet de serre « sont rejetés à 80 % par les villes, qui n’ont pas voix au chapitre» déclare l’urbaniste dans les colonnes du journal. «L’ONU sait être pragmatique et négocier parfois avec des instances qui ne sont pas des Etats», argumente-t-il.
La taille de certaines métropoles, qui regroupent parfois des dizaines de millions d’habitants, leur responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre et les dangers qu’elles courent du fait des perturbations du climat sont tels qu’elles devraient être parties aux négociations, selon le haut fonctionnaire local.
Une idée qui s'inscrit résolument dans les grandes dynamiques en cours mais qui n'est pas, pour le moment, à l'ordre du jour.
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