Source de l'article : http://www.say-yess.com/
Auteur : Camille Chaumereuil
Cet article est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.0 France.
------
Vous envisagez de répondre à un appel à projets, un concours ou une bourse pour financer votre projet ? Voici, point par point, des conseils de pros, pour mettre toutes les chances de votre côté.
Les structures qui proposent un financement ont généralement des centres d’intérêt bien précis. Il faut donc adapter sa candidature pour maximiser ses chances. « Il est essentiel de bien se renseigner sur la structure qui lance le concours ou l’appel à projet afin d’identifier ses objectifs et tenter d’y répondre au mieux », insiste Julie Pineau, chargée de mission administrative pour Animafac, qui accompagne de jeunes porteurs de projets.
Il faut notamment penser à se mettre à la place de la personne à qui vous destinez le dossier. « Mettez en avant les retombées positives pour lui », ajoute Pierre Rudloff. Que vous avez le même but final que lui, par exemple.
Dans le même ordre d’idée, attention au type de structure qui propose une aide (asso, fondation, région, incubateur, etc.) « Dans le cas d’un appel à projets pour entrer dans un incubateur ou un accélérateur, par exemple, le porteur de projet doit montrer qu’il a compris l’accompagnement dont il va bénéficier et pourquoi cet accompagnement correspond exactement à ce dont il a besoin » explique, de son côté, Coralie Gaudoux, chargée de mission entrepreneuriat social à l’Avise.
Dans le cadre de l’appel à projets La Riposte, organisé par Animafac, par exemple, « certains porteurs de projets ont montré au jury qu’ils avaient identifié leurs besoins de mise en réseau avec d’autres acteurs associatifs et de l’économie sociale et solidaire, ce qui est le cœur de métier d’Animafac » explique Pierre Rudloff, trésorier de la structure. « Cela nous a permis de savoir qu’en sélectionnant ces projets, nous aurions réellement quelque chose à leur apporter ».
Dans le cas d’un appel à projet émanant d’une fondation, en revanche, « le porteur de projet peut expliquer en quoi son projet s’inscrit dans les orientations stratégiques de celle-ci et en quoi il est complémentaire des projets déjà soutenus », détaille Coralie Gaudoux. Enfin, si c’est, par exemple, une collectivité, il faut montrer « en quoi le projet s’inscrit dans les priorités stratégiques de la collectivité et ce que son projet va apporter aux habitants ».
« Il est indispensable de montrer que l’on connait bien le besoin auquel répond son projet et le marché sur lequel il se positionne » explique Coralie Gaudoux. En fonction de l’avancée de votre projet, n’hésitez pas à faire une mini étude de marché pour montrer que ces besoins sont existants, « que cette étude et vos expériences précédentes vous apportent une bonne connaissance du secteur » et que votre réponse à ceux-ci est cohérente.
L’un des lauréats de l’appel à projets La Riposte, l’association Main dans la main « a déposé un projet qui nous a beaucoup plu dans le sens où il répond à un besoin social fort, explique Julie Pineau. Il s’agit de mettre en place une crèche parentale sur le campus pour les étudiants parents, afin de lutter contre le décrochage scolaire de ces derniers. Le projet tient bien compte des spécificités locales, en Guadeloupe dans ce cas précis, avec de nombreux partenaires« .
Enfin, si votre idée a déjà été réalisée par d’autres personnes, contactez-les ! Cela vous permettra de connaitre les points forts et faibles du projet, de l’améliorer et de mettre en avant ces améliorations dans votre dossier.
3. Inclure votre histoire personnelle dans celle du projet
(...)
4. Établir une fiche budget équilibrée et complète
(...)
5. Réaliser un rétro-planning
(...)
6. Soigner la présentation : soyez créatifs !
(...)
Lire l'article (1470 hits)