Au travers d'exemples issus des filières palmier à huile, hévéa et bois en Afrique centrale, ce nouveau numéro de Perspective montre la nécessité de mieux encadrer les investissements agro-industriels pour qu'ils bénéficient au développement socio-économique sans nuire à l’environnement.
En augmentation depuis une décennie, les investissements industriels dans l’agriculture en Afrique centrale constituent l’un des multiples vecteurs de la déforestation. Pour que ces investissements bénéficient au développement socio-économique sans nuire à l’environnement, il est nécessaire de mieux les encadrer.
Ce numéro de Perspective propose une analyse de réussites et d'échecs d'investissements industriels, au travers d'exemples issus des filières palmier à huile, hévéa et bois en Afrique centrale. Cette analyse permet de dégager des pistes pour accroître les chances de succès des projets : réaliser des études d’impact indépendantes avant le début du projet ; obtenir le consentement libre, informé et préalable des populations concernées ; inciter les entreprises à répondre aux critères de certification.
Les États pourront s’appuyer sur des entreprises respectueuses des hommes et de l’environnement afin de créer une dynamique vertueuse, et pourront ancrer les projets agro-industriels dans des plans d’aménagement du territoire national.
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