Dans le cadre du Salon International de l’Agriculture, Ipsos et Link-Up ont présenté en exclusivité, en association avec Terres Oléopro, les résultats clés de la troisième édition du baromètre du bien-être durable.
Cette édition décrypte pour la première fois la relation des consommateurs français au monde agricole et aux marques agroalimentaires et permet de dresser les conclusions suivantes :
- Les produits alimentaires restent, année après année, perçus par les Français (64%) comme les plus contributeurs à leur bien-être durable, loin devant les autres secteurs de la vie quotidienne. En deuxième position, les produits technologiques contribuent au bien-être durable de moins d’un Français sur deux (48%).
- Et pourtant, dans ce domaine aussi, la défiance est de mise : 55% des Français se disent inquiets de la qualité des produits alimentaires qu’ils achètent et qu’ils consomment. Ce jugement est porté non pas sur les produits alimentaires en général, qu’ils pourraient choisir de consommer ou pas, mais précisément sur les produits qu’ils consomment. Le niveau de ces craintes montre donc bien que les Français n’ont pas à date toutes les clés pour, d’une certaine manière, séparer le bon grain de l’ivraie et se donner les moyens d’acheter et de consommer des produits dans lesquels ils auraient confiance.
- Un phénomène qui s’explique en partie par la vision très contrastée des différents acteurs de la chaîne agroalimentaire avec schématiquement, une confiance très forte dans le monde agricole (67% de confiance contre 30% de défiance) et de manière diamétralement opposée, une défiance massive envers les industriels de l’agroalimentaire et la grande distribution (respectivement 58% et 56% de défiance).
Sur la base d’un tel diagnostic, quels sont les leviers de la confiance ? Qu’est-ce qui est susceptible de rassurer les consommateurs français ? Ceux-ci expriment des attentes précises à l’égard de l’ensemble des acteurs et dessinent une feuille de route très claire des ressorts d’une confiance retrouvée.
En premier lieu, l’engagement des marques alimentaires sur un certain nombre de points particuliers : le prix juste, la capacité à délivrer une information crédible, la prise en compte des effets des produits sur la santé, des conditions de culture des ingrédients et le soutien donné aux producteurs français sont autant d’ingrédients qui créent de la préférence pour les marques.
Ensuite, la mise à disposition de manière claire et crédible d’une série d’informations jugées rassurantes pour la qualité des produits alimentaires et très concrètement, par ordre d’importance : la connaissance de l’origine des ingrédients (85%), la démarche de suivi de la qualité et de la traçabilité des ingrédients (83%), le fait que les produits soient fabriqués en France (82%), à partir d’ingrédients eux-même cultivés en France (80%). Ce sont donc toutes les informations liées à l’amont de la transformation et de la commercialisation des produits alimentaires qui sont désormais réclamées par les consommateurs français.
Enfin, la mise en place d’une démarche commune entre les agriculteurs et les industriels de l’agro-alimentaire qui est perçue comme un gage de réassurance sur la qualité des produits (69%).
LE LABEL COMME GAGE DE RÉASSURANCE
Au total, l’engagement des marques alimentaires, la mise à disposition d’informations précises sur les produits et une coopération plus forte entre les acteurs de la filière semblent former le triptyque d’une confiance retrouvée dans la qualité des produits alimentaires. Ceci explique sans doute pourquoi l’idée d’un label alimentaire garantissant à la fois la culture et la transformation française, le respect de l’environnement ET la juste rémunération des agriculteurs est extrêmement bien accueillie par les Français. Un tel label serait en effet jugé utile par 90% d’entre eux et même très utile par 61% d’entre eux.
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Communiqué de l'IPSOS
Source : IPSOS
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