Rapport sur le suivi des engagements et des initiatives énoncés dans le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement
Les dirigeants du monde entier se sont réunis à Addis-Abeba du 13 au 16 juillet 2015 pour la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, à l’issue de laquelle ils ont adopté le Programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement (Programme d’action d’Addis-Abeba)[1], qui définit un cadre global et cohérent pour le financement du développement durable. Plus qu’un simple cadre, le Programme d’action intègre plusieurs centaines d’initiatives concrètes que les États Membres de l’Organisation des Nations Unies se sont engagés à entreprendre individuellement ou collectivement. Comme cela a été par la suite souligné dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté par l’Assemblée générale dans sa résolution 70/1 du 25 septembre 2015 intitulée « Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l'horizon 2030 », l’application intégrale du Programme d’action d’Addis-Abeba est cruciale au regard de la concrétisation des objectifs et des cibles de développement durable[2].
Dans le Programme d’action d’Addis-Abeba issu de la troisième Conférence internationale sur le financement du développement, le Secrétaire général était encouragé à convoquer un groupe de réflexion interinstitutions chargé de rendre compte annuellement des progrès accomplis dans la suite donnée aux décisions touchant au financement du développement et des moyens de mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, à donner au mécanisme intergouvernemental de suivi des avis sur les progrès accomplis et les lacunes en matière de mise en œuvre et à formuler des recommandations concernant les mesures à prendre pour y remédier, compte étant tenu des dimensions nationale et régionale.
Le Groupe de réflexion interinstitutions sur le financement du développement, réuni fin 2015, est constitué de plus d’une cinquantaine d’organismes, programmes et bureaux des Nations Unies et d’autres institutions et entités internationales concernéesa. Les principaux acteurs institutionnels du financement du développement, à savoir le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, la CNUCED et le Programme des Nations Unies pour le développement, jouent un rôle central, aux côtés du Bureau du financement du développement du Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies, qui fait également office de coordonnateur du Groupe de réflexion et est chargé de l’édition de ses rapports.
[1]Adopté par l’Assemblée générale dans sa résolution 69/313 du 27 juillet 2015.
[2]Voir résolution 70/1 de l’Assemblée générale, par. 40.
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