92% des agriculteurs déclarent mettre en place au moins une démarche en lien avec l’agro-écologie et 73% sont déjà engagés dans au moins trois. Les principales démarches engagées consistent à limiter les intrants (76%), améliorer la qualité des sols et limiter l'érosion (72%). Pour mettre en place ces actions, 62% des agriculteurs continuent de privilégier les échanges d'expériences et/ou la participation à des démarches collectives. Un tiers des personnes interrogées souhaitent s'engager encore davantage, en particulier sur la limitation des intrants, l'amélioration de la qualité des sols et la recherche d'autonomie. Les agriculteurs qui connaissent et sont intéressés par l'agro-écologie sont plus nombreux à vouloir s'impliquer davantage.
La forte progression de notoriété
79% des agriculteurs disent avoir entendu parler de l'agro-écologie alors qu'ils n'étaient qu'un sur deux il y a un an. En plus de la notoriété, la communication sur les mesures mises en place a permis d'améliorer la connaissance des agriculteurs sur ce qu'est concrètement une démarche agro-écologique. L'intérêt des exploitants pour l'agro-écologie a fortement progressé. Ils sont désormais 47% à être intéressés, soit 25 points par rapport à l'année dernière.
L'attachement des jeunes
Les plus jeunes agriculteurs (moins de 35 ans) sont 85% à réaliser au moins trois démarches agro-écologiques. Les 2/3 des moins de 40 ans privilégient les échanges d'expériences avec d'autres agriculteurs et/ou des démarches collectives. Parmi les jeunes agriculteurs, 86% ont entendu parler de l'agro-écologie, double ou triple performance. Et ils sont également davantage à s'y intéresser (59%). Leurs motivations principales portent sur l'amélioration de la performance économique, la préservation de l'environnement, la conviction personnelle et les raisons éthiques.
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