L’Association des élèves et scolaires de Ouagadougou (AESO) a manifesté ce mercredi 6 avril 2016 dans la capitale pour exiger la prise en compte de leur plate-forme revendicative qui avait été soumise au mois de février à leur ministère de tutelle. Pour se faire entendre, des centaines d’élèves ont bloqué la circulation sous l’échangeur de l’Est. Ces manifestations interviennent au moment où les burkinabé sont invités à faire le bilan des cent jours de règne du président Kaboré. Le symbole est fort et rappelle que les problèmes de l'éducation restent intacts:
- un part belle faite à l'enseignement général;
- manque criard d'infrastructures (au primaire au moins six mille classes sont sous paillotes);
- manque de d'enseignants au post primaire, notamment dans les disciolines scientifiques;
- des diplômes de l'enseignement technique non pris en compte dans les concours directs de la fonction publique;
- manque criard de matière d'oeuvre dans établissements publics;
- etc.
Les manifestants disent ne pas comprendre que le gouvernement n’ait pas d’argent pour payer la matière d’œuvre – ce matériel utilisé dans les ateliers des établissements techniques – alors que « des gens roulent dans des 4*4, et les V8 ». Outre ce point de revendication, les élèves réclament la construction de laboratoires équipés et de bibliothèques dans tous les établissements, l’instauration d’une session de rattrapage dans le programme, la reconnaissance du diplôme de l’enseignement technique lors des concours directs de la fonction publique.
Ouagadougou : Des élèves ont manifesté pour de meilleures conditions d'études (831 hits)