Les partenaires de l'initiative Economics of Land Degradation (ELD) sont en train d’affiner une feuille de route commune pour la prochaine phase de l'initiative, qui vise à accroître la sensibilisation et l’engagement des intervenants clés, afin d’intensifier les efforts promouvant la gestion durable des terres (GDT). Certaines études récentes confirment la nécessité de poursuivre les initiatives de restauration des terres à grande échelle.
Au cours d'un atelier tenu à Bangkok, en Thaïlande, en mai dernier, des représentants de près de 20 institutions partenaires ont analysé les résultats de la recherche et des projets entrepris au cours des deux premières phases de l'initiative ELD. Les partenaires ont développé une vision commune pour la prochaine phase du projet, qui couvre la période 2016-2020, et ont convenu de finaliser un plan d'action en septembre 2016. Quelques stratégies proposées, liées aux trois thèmes du développement des capacités, à la sensibilisation et la communication, et à la gestion des connaissances, incluent : réaliser des études de cas au niveau des pays et des recherches comparatives avec les partenaires et les pays identifiés; cibler les jeunes et le secteur privé; entreprendre des évaluations sur les menaces émergentes, telles que la poussière et les tempêtes de sable; créer un modèle de simulation sur les impacts de la GDT; et relier les ressources existantes sur les services écosystémiques pour développer une base de données à l'échelle planétaire qui peut être réduite à l'échelle nationale.
La rencontre a notamment permis de souligner le projet Fazenda da Toca, mené au Brésil, qui semble pouvoir démontrer que certaines mesures agroforestières permettent, encore plus efficacement que les pratiques agricoles actuelles, de restaurer les terres dégradées.
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