En arrivant au G20 le président français avait déclaré « Je viens ici, au G20, avec trois objectifs au nom de la France. Le premier, c’est de faire ratifier le plus vite possible l’accord de Paris, celui que nous avons conclu en décembre dernier, pour que le climat puisse être la grande affaire de ces prochaines années. »
Le Groupe des vingt (G20) est un groupe composé de dix-neuf pays et de l'Union européenne dont les ministres, les chefs des banques centrales et les chefs d'États se réunissent régulièrement. Il a été créé en 1999, après la succession de crises financières dans les années 1990.
Lors de sa conférence de presse à l’issue du sommet, le président français a souligné que « La première conclusion du Sommet est donc la volonté commune d'une croissance forte, durable et respectueuse. J’en arrive à la deuxième conclusion du Sommet, très importante ; avant même que le G20 ne s'ouvre, la Chine et les Etats-Unis ont annoncé la ratification de l'accord de Paris. C'était un des buts que je m'étais fixé pour ma participation ici au Sommet, de faire en sorte que le plus d’Etats possible puissent ratifier l'accord et ainsi lui permettre d'entrer en vigueur à la fin de l'année. Il faut savoir -retenez ce chiffre- que les pays qui sont membres du G20 représentent 75 à 80 % des émissions de gaz à effet de serre ou de CO2. Dès lors, si ces pays s'engagent et ratifient, il y aura à ce moment-là l'assurance que nous aurons bien les conditions nécessaires pour la mise en œuvre de l'accord de Paris dès le début de l'année prochaine. »
Enfin, les préoccupations du G20 se retrouvent dans un paragraphe de la déclaration finale :
"Nous réaffirmons notre attachement au développement durable, à un appui et à des mesures fortes et efficaces pour faire face aux changements climatiques. Nous nous engageons à finaliser nos procédures internes respectives pour adhérer à l’Accord de Paris dès que nos procédures nationales le permettront. Nous félicitons les membres du G20 ayant adhéré à l’Accord, nous accueillons favorablement les efforts déployés pour permettre son entrée en vigueur d’ici la fin 2016 et nous attendons une mise en œuvre rapide de l’Accord dans toutes ses dimensions. Nous affirmons qu’il est important que les pays développés tiennent l’engagement qu’ils ont pris dans le cadre de la CCNUCC de fournir des moyens de mise en œuvre, notamment des ressources financières, pour accompagner les pays en développement dans la mise en œuvre d’actions d’atténuation et d’adaptation, conformément aux résultats de la conférence de Paris. Nous réaffirmons l’importance du soutien apporté par le Fonds vert pour le climat. Nous accueillons avec satisfaction le Rapport du groupe d’étude sur le financement de l’action climatique concernant la promotion d’une mise à disposition et d’une mobilisation efficaces et transparentes du financement de l’action climatique afin de favoriser les actions relatives à l’atténuation et à l’adaptation. Nous attendons avec intérêt les résultats des forums multilatéraux pertinents, notamment le Protocole de Montréal et l’Organisation de l’aviation civile internationale."
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