Le Congrès de l’UICN a conclu ses travaux avec la présentation des engagements Hawaii. Ce document, intitulé « Navigating Earth Island », a été rédigé grâce aux débats et délibérations qui ont eu lieu pendant 10 jours, et soumis pour commentaires à quelques 10000 participants de 192 pays.
Il souligne les opportunités pour aborder certains des plus grands défis auxquels est confrontée la conservation de la nature et appelle à un engagement à les mettre en œuvre. Il intègre l’engagement collectif de tous ceux qui ont participé au Congrès d’entreprendre de profondes transformations dans la façon dont les sociétés humaines vivent sur la Terre, avec une attention particulière à rendre nos modes de production et de consommation plus durables.
« Ce Congrès de l’UICN est venu à un moment crucial dans l’histoire de notre planète car nous nous trouvons à la croisée des chemins, face à des défis d’une ampleur sans précédent » dit Inger Andersen, la Directrice générale de l’UICN. «Aujourd’hui, nous quittons Hawai’i équipés d’une feuille de route beaucoup plus claire pour faire avancer l’ordre du jour post-2015 du développement durable, confiants d’avoir fait nos premiers pas sur la voie d’un avenir durable où la nature et le progrès humain se soutiennent mutuellement. »
Avec plus de 10000 participants inscrits, l’événement a réuni des dirigeants des gouvernements, de la société civile, des peuples autochtones, des organisations basées sur la foi et la spiritualité, du secteur privé et des universités, afin de décider collectivement des actions à entreprendre pour relever les défis de la conservation et du développement durable les plus pressants.
Plus de 100 résolutions et recommandations ont été adoptées par les membres de l’UICN – un parlement environnemental unique réunissant des gouvernements et des ONG – appelant à agir sur un large éventail de questions urgentes de conservation de la nature.
Les décisions clés concernaient la fermeture des marchés intérieurs pour l’ivoire d’éléphant, l’urgence de protéger la haute mer, la nécessité de protéger les forêts primaires, l’adoption de zones interdites pour les activités industrielles (no go areas) et une politique officielle de l’UICN sur les compensations de la biodiversité.
[UICN2016]
Communiqué de l'UICN-France (964 hits)