C’est le 1er janvier 2017 que le Portugais a solennellement pris ses fonctions de secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), à New York (États-Unis).
Âgé bientôt de 68 ans, Antonio Guterres est le 1er Européen à occuper ce poste depuis l’Autrichien Kurt Waldheim (1972-1981) et la 9ème personnalité à occuper cette prestigieuse fonction internationale pour un mandat de 5 ans.
Le drame syrien et la crise des réfugiés, la lutte contre le terrorisme international, la représentativité des équilibres mondiaux actuels (notamment l’accession à un siège permanent de l’Allemagne, du Brésil, de l’Inde, du Japon, d’un pays arabe et d’un pays africain) au sein du Conseil de sécurité afin de faire efficacement face aux enjeux mondiaux, l’encadrement de l’usage du droit de veto par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Voilà, entre autres, les défis immédiats qui interpellent le nouveau secrétaire général de l’ONU, l'ex-Premier ministre portugais.
Il a succédé au Sud-Coréen Ban Ki-moon, après deux mandats à la tête de l’institution.
En rappel, l’ONU créée en 1945 compte à ce jour 193 États-membres. Et le secrétaire général est à la fois diplomate et personnalité engagée, fonctionnaire et chef de l'administration.
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