L’agriculture est le secteur le plus important de l’économie africaine par les moyens de subsistance qu’elle apporte et les futurs emplois qu’elle peut générer.
La recette de base pour améliorer les performances agricoles est bien connue : plus d’investissement, un meilleur accès à des services financiers, des semences améliorées et davantage d’engrais (appliqués judicieusement).
Ce que l’on a tendance à oublier, en revanche, c’est le rôle clé joué par les conseillers agricoles. Chargés de la vulgarisation des découvertes scientifiques auprès des agriculteurs, ils aident ces derniers à améliorer leurs connaissances et leurs compétences pour qu’ils puissent profiter des possibilités offertes par le marché. Dans les pays africains exposés aux aléas climatiques, la fonction de conseiller agricole est de plus en plus importante pour aider les paysans à s’adapter et à accroître leur résilience.
Le problème, c’est que les gouvernements ont tendance à faire peu de cas de ces agents de vulgarisation.
« Les prestataires de services de conseil agricole ont un rôle énorme et urgent à jouer, surtout depuis que [l’imprévisibilité du] changement climatique a apporté une nouvelle dimension à la recherche et au développement agricoles », a dit à IRIN Max Olupot, du Forum africain pour les services de conseil agricole.
Qureish Noordin, de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), a quant à lui averti que la variabilité du climat faussait « une grande partie des connaissances autochtones », compliquant encore davantage la conception de « programmes d’adaptations réalistes et pratiques ».
Source : IRIN
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