Une réunion du RPCA, le Réseau de prévention des crises alimentaires en Afrique de l’Ouest, s’est achevée hier à Paris, au siège de l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économique. Ce réseau regroupe 17 pays, des ONG, des agences des Nations unies et des associations de producteurs. Durant cette réunion, le RPCA s’est penché notamment sur le cas de l’agriculture familiale comme solution au problème de l’insécurité alimentaire qui menace aujourd’hui près de 10 millions de personnes dans la sous-région.
L’agriculture familiale produit 90 % des denrées alimentaires consommées en Afrique de l’Ouest. Pour Ousseini Ouedraogo, secrétaire exécutif du ROPPA, le Réseau des organisations paysannes et des producteurs d’Afrique de l’Ouest, elle est cruciale pour assurer la sécurité alimentaire :
« Dans la région, la meilleure stratégie contre l’insécurité alimentaire c’est l’autoconsommation. Elle est fondée sur l’offre locale des exploitations familiales. Dès qu’il y a de bonnes conditions climatiques et des appuis des administrations publiques, ces exploitations arrivent à accroître leurs performances, à s’autosuffire, voire à faire des excédents. Mais aujourd’hui, les politiques menées ne profitent pas aux exploitations familiales. Les décideurs politiques préfèrent privilégier d’autres formes de production comme l’agriculture commerciale ou l’agrobusiness. »
Absence des pouvoirs publics
90 % des investissements dans l’agriculture familiale ouest-africaine proviennent des producteurs eux-mêmes.
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