Source : ministère du Développement de l'énergie et des ressources
Le gouvernement provincial affirme son soutien à l’égard de l’industrie du bois d’œuvre résineux du Nouveau-Brunswick une semaine avant la décision préliminaire que le département du Commerce des États-Unis devrait rendre relativement à son enquête sur les droits compensateurs imposés aux importations de certains produits de bois d’œuvre résineux. Les décision préliminaires relatives aux droits antidumping sont attendues plus tard en juin.
« Notre gouvernement a été profondément déçu d’apprendre que le département du Commerce des États-Unis a lancé une enquête sur les importations de bois d’œuvre résineux en provenance du Nouveau-Brunswick », a déclaré le président du Conseil du Trésor, Roger Melanson, qui est également ministre responsable de la Politique d'expansion du commerce. « Nous sommes déterminés et nous travaillons d’arrache-pied de concert avec le gouvernement fédéral afin d’obtenir des exclusions de tout recours commercial qui pourrait être lancé par le gouvernement des États-Unis, qu’il soit imposé par suite de la gestion du commerce ou de litiges. »
La contribution de l’industrie forestière à l’économie provinciale s’élève à plus de 1,45 milliard de dollars chaque année. Ce secteur emploie plus 22 000 Néo-Brunswickois.
« L’industrie du bois d’œuvre résineux constitue une partie importante et valorisée de l’économie du Nouveau-Brunswick, et notre gouvernement travaillera en vue d’appuyer les communautés et les familles touchées par la décision émanant du département du Commerce des États-Unis », a affirmé le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet. « Notre gouvernement continuera à mobiliser le secteur forestier local et il examinera toutes les possibilités qui s’offrent à lui pour appuyer le secteur forestier. De plus, il travaillera avec le gouvernement fédéral par l’entremise du Groupe de travail fédéral-provincial sur le bois d’œuvre résineux afin de résoudre cette question importante. »
Le gouvernement provincial a également mis sur pied un groupe de travail pour s’attaquer à cet enjeu. Le rôle du groupe de travail, qui représente 11 ministères, est de déterminer et d’atténuer les répercussions que la décision préliminaire des États-Unis, qui devrait être annoncée la semaine prochaine, pourrait avoir sur les communautés et les familles du Nouveau-Brunswick.
Le premier ministre, Brian Gallant, et d’autres représentants gouvernementaux se livrent à un lobbying actif auprès du gouvernement fédéral et du gouvernement des États-Unis afin d’appuyer l’exemption du Nouveau-Brunswick. M. Melanson était à Boston cette semaine pour discuter de la question avec des représentants du gouvernement de l'État du Massachusetts, et il a fait de même dans le cadre d’une mission de promotion à Augusta, au Maine, plus tôt ce mois-ci.
En raison des conditions uniques du marché au Canada atlantique, le Nouveau-Brunswick a été exclu de chaque accord sur le bois d’œuvre résineux et de tous les litiges commerciaux depuis plus de 30 ans. M. Melanson a indiqué que ces exclusions sont toujours justifiées puisque le marché du bois d’œuvre du secteur privé du Nouveau-Brunswick demeure solide et que le gouvernement provincial continue d’établir ses droits de coupe en fonction de la juste valeur marchande.