Une analyse menée par le dispositif en partenariat « Politiques publiques et développement rural en Amérique latine » a identifié trois types de trajectoires conduisant à la mise en place de politiques publiques en faveur de l’agro-écologie. Un éclairage d’intérêt notamment pour les organisations de la société civile et les décideurs. Ces résultats seront détaillés dans un ouvrage à paraître en 2017. Ils donneront lieu en outre à un colloque international en octobre prochain, et au lancement d’un projet de recherche approfondi.
Huit pays d’Amérique latine se sont prêtés au jeu de l’analyse comparative de leurs politiques et instruments d’appui à la transition agro-écologique. L’étude a été menée dans le cadre du dispositif en partenariat Politiques publiques et développement rural en Amérique latine (PP-AL).
Les chercheurs ont identifié trois types de trajectoires conduisant à l’adoption de ces pratiques :
L’agriculture bio et l’agro-écologie ont été pensées initialement comme des alternatives s’opérant au niveau des unités de production, mais leur développement exige des mesures à l’échelle du territoire. Il en est ainsi pour la gestion des ressources, l’assistance technique ou les réseaux d’information et de certification.
Pour Claudia Schmitt, chercheuse à l’Université fédérale rurale de Rio de Janeiro, partenaire du réseau PP-AL, « la comparaison des politiques d’agro-écologie mises en œuvre dans les différents cadres nationaux a éclairé les avancées et les défis associés à la voie choisie par le Brésil. Les conclusions de ces travaux sont importantes non seulement dans le domaine de la recherche, mais aussi pour les organisations de la société civile et pour les décideurs. »
Fin 2016, un séminaire a permis la mise en commun des synthèses réalisées dans chaque pays. L’occasion pour les chercheurs d’affiner la méthodologie comparative et d’échanger sur les points communs ou spécifiques de ces politiques, leurs avancées et difficultés et les tendances au niveau de la région.
Communiqué du Cirad (773 hits)