Dans le cadre de la politique éducative du gouvernement, le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation œuvre à la promotion de l’enseignement technique et la formation professionnelle (EFTP). Cette vision traduit la volonté des autorités de donner une impulsion particulière au développement du capital humain. L’EFTP constitue pour les individus un moyen de lutter efficacement contre la pauvreté et représente un levier de renforcement de la compétitivité de notre économie.
Le lycée professionnel régional Nazi Boni (LPRNB) de Dédougou a ouvert officiellement ses portes en octobre 2013. On y enseigne la filière électrotechnique, la filière maintenance de véhicules automobiles (MVA) et la filière agroalimentaire. Ce sont ces trois filières qui sont présentement fonctionnelles dans ce lycée. Financé par la Chine Taïwan, le LPRNB a un effectif total de 183 élèves. Et le directeur de confier que ce faible effectif « est dû au fait que beaucoup d’admis officiels n’ont pas répondu présents à l’appel à cause des problèmes liés aux logements dans la ville de Dédougou. Sur 111 admis orientés il n’y a eu que 41 qui ont répondu à l’appel. Sinon, nous serions à plus de 200 cette année ». Le lycée rencontre quelques difficultés liées au manque d’enseignants surtout dans les matières générales (Maths, Physique Chimie, Education Physique et Sportive). Pour pallier ce manque de professeurs, le lycée fait appel à des vacataires. La Chine Taïwan accompagne également le lycée dans la maintenance des équipements et dans la formation continue des enseignants.
Pour le Directeur, « il y a des perspectives car des besoins sont exprimés dans le domaine du génie civile, en agronomie et le lycée compte ouvrir ces filières les années à venir ».
La perspective la plus imminente est l’ouverture du BAC professionnel pour la rentrée 2017-2018.
Zangré Pauline est en BEP2 au LPRNB, elle rêve de devenir grande électricienne « je fais l’électrotechnique parce que c’est un domaine qui m’a vraiment plu et je compte devenir grande électricienne pour l’installation des maisons ou le démarrage des moteurs ».
Quant à Konaté Emmanuel, élève en 1ère année BEP mécanique automobile il dit vouloir ouvrir plus tard son entreprise et embaucher des gens.
