Mnsieur Jean-Baptiste MBAYA, Directeur Générale de l’Education non-formelle (DGENF), a effectué au mois de mai un voyage à Likasi pour une mission de service, dans l'objectif d’assurer le suivi des formations organisées pour les gestionnaires des centres de rattrapage scolaire, et cela concernes uniquement les espaces ciblés par le projet ACCELERE.
En effet, le projet ACCELERE, (le mot) est un acronyme qui signifie ; l’accès, lecture, rédevabilité et rétention, travail avec la DGENF, qui est une structure qui s’occupe de l’éducation non-formelle au sein du Ministère des Affaires Sociale en République Démocratique du Congo. Ils sont ensemble dans un programme en faveur des enfants, sur la lecture et l’écriture.
Ce programme apporte des nouvelles méthodologies de lecture en apportant du matériels, des manuels pour l’apprenant, transcrit en 3 langues nationale. A savoir : le swahili, le tshiluba, et le lingala. Ce programme vise aussi l’apprentissage en français oral.
Pour Jean-Baptiste MBAYA, les difficultés réside souvent dans ce sous-secteur de l’éducation par manque de manuels et matériels pour l’apprenant ; la plupart des manuels que possèdent les centres de rattrapage scolaire sont pour les éducateurs et non pour élèves. Le projet ACCELERE financé par USAID et UKRAID vient d’apporter une main forte à l’éducation non formelle, par l’amélioration de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture à l’école primaire dans le centre de rattrapage scolaire. Aussi une opportunité est offerte par le projet pour rehausser le niveau de capacité des éducateurs sociaux et des gestionnaires des centre de rattrapage scolaire dans la prestation de leur service.
LES EXPERTS DE LA DGENF EN MARCHE
En outre, avec ACCELERE, les experts de la DGENF ont effectué le mois passé une mission de 17 jours dans les quatre provinces visés par ACCELERE. Il s’agit de LUALABA, HAUT-KATANGA, NORD-KIVU et SUD-KIVU.
Cette mission avait pour objectif de collecter les données qui vont servir à l’évaluation des besoins réels des centres d’apprentissage professionnel (CAP). Les données ainsi collecté permettront au projet ACCELERE de mettre à jour sa base de données sur le CAP. Pour compléter les informations recueillies auprès des CAPS, ces experts ont dû entrer en contact avec les acteurs impliqués dans le domaine de formation des jeunes (monde de l’emploi, les ONG, les parents, les encadreurs, le PTF, les apprenant finalistes). Cette étape s’est déroulée en deux phases : notamment par les entretiens et l’organisation des focus groupe.