L’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED) publie un nouveau rapport de recherche intitulé : «Understanding changing land access and use by the rural poor in Ghana». Au Ghana, 70% de la population sont constitués de petits agriculteurs qui dépendent de la terre pour leurs besoins fondamentaux. La pression sur cette ressource a des répercussions importantes sur les moyens de subsistance et la gouvernance en milieu rural, à mesure que les terres changent d’utilisateurs. L’étude réalisée par l’Institut International pour l’Environnement et le Développement souligne les facteurs clés de la pression sur les terres rurales et leurs communautés, telles que la croissance démographique, l'urbanisation et l'acquisition de terres par de nouveaux acteurs. Il s'appuie sur des preuves d'étude de cas de deux communautés: le district d'Ahanta West près de Sekondi-Takoradi au sud et l'administration municipale de Savelugu-Nanton, vers Tamale, dans le nord. Il montre comment, suivant les circonstances, les communautés rurales changent la façon dont elles ont accès et gèrent les terres. Ceci n’est pas sans influence sur les choix de cultures et les moyens de subsistance. Le Ghana étant actuellement en train de consolider un certain nombre de lois foncières en une seule loi foncière, le gouvernement pourrait faire face à des défis et recommandations soulignés dans cette recherche.
Pexine GBAGUIDI pour Unisféra
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