Jeudi matin, la plénière a célébré la Journée mondiale des océans. Dans l’après-midi, la plénière a poursuivi le débat général. Un dialogue de partenariat a été dédié à l’approfondissement des connaissances scientifiques et au développement des capacités de recherche et du transfert de technologies marines.
PLÉNIÈRE
JOURNÉE MONDIALE DES OCÉANS: Signalant que les océans font de la Terre une planète unique du système solaire, la Co-Présidente Isabelle Lövin a estimé que la Journée mondiale des océans commémore notre rêve d’avoir des océans sains et productifs. Le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies Peter Thomson a indiqué que la Journée mondiale des océans fête également notre conscience du besoin de « corriger les erreurs » que nous avons commis vis-à-vis des océans. Signalant que plus de 1000 engagements volontaires ont été présentés, il a qualifié la conférence de tournant majeur dans la protection des océans pour la postérité. Miguel de Serpa Soares, Sous-Secrétaire général des Nations Unies aux affaires juridiques, au nom du Secrétaire général des Nations Unies Antònio Guterrez, a affirmé que le Programme 2030 donne une vision commune et que la conférence a galvanisé la détermination de préserver la santé et générosité des océans.
Par liaison vidéo, les représentants de la jeunesse à l’UNESCO ont exhorté les décideurs à agir immédiatement pour assurer que « nos enfants nous gardent en mémoire comme la génération qui a évité la catastrophe, plutôt que comme celle qui l’a précipitée ». Déplorant l’effet dévastateur de l’activité humaine sur les océans, Fabien Cousteau, réalisateur documentaire, a appelé les délégués à stimuler l’innovation et à sortir des sentiers battus pour sauver les océans, et ainsi assurer leur avenir pour les enfants de demain. Dressant un état des lieux dans lequel 90% des espèces de grands poissons ont disparu des océans en raison de la surexploitation, et 50% des coraux sont morts par l’intensification continue de l’acidification, Brian Skerry, Avatar Alliance Foundation, a attiré l’attention sur une nouvelle génération de scientifiques, de chercheurs océaniques, de réalisateurs, d’activistes et de conservationnistes qui travaillent à la protection des océans, et a souligné que l’Appel à l’action « commence ici et maintenant ».
Soulignant que les humains sont l’équipage du « Vaisseau Terre », Cady Coleman, astronaute à la retraite, National Aeronautics and Space Administration (NASA), a signalé que les connaissances glanées depuis l’espace permettent de surveiller la vie sur Terre. Soulignant que « les océans sont l’affaire de tous », Sir Richard Branson, Fondateur du Groupe Virgin, a instamment souhaité aller au-delà des cibles de l’ODD14 sur les AMP et a noté qu’un nouveau traité sur la BADJN, doté de vision et de moyens, pourrait être « L’Accord de Paris pour les océans ». Sylvia Earle, Mission Blue, a déclaré que les nations ayant des lignes littorales sont en train de prendre des mesures de grande ampleur, notamment ces PEID qui déclarent 80% de leurs ZEE comme AMP.
Aulani Wilhelm, Polynesian Voyaging Society, a exhorté la conférence à « entendre la détresse de nos océans » et à prendre des mesures drastiques pour préserver « l’île Terre ». Scott Bolton, Southwest Research Institute, a souligné l’ironie de chercher de l’eau comme indicateur de vie sur d’autres planètes tout en ratant la protection des océans sur Terre. Iain Kerr, Ocean Alliance, a signalé que « potentiel transformateur » des technologies peu coûteuses, adaptable en termes d’échelle et de terrain, tels que les drones, pour approfondir la connaissance des océans. L’artiste et photographe Chris Jordan a présenté une vidéo montrant les effets des plastiques sur les oiseaux marins à Midway, l’île la plus éloignée de tous les continents. La photographe et conservationniste Ellen Cuylaerts a annoncé les gagnants de la compétition de photographie océanique dans le cadre de la Journée mondiale des océans édition 2017.
Terry Tamminen, Directrice générale, Fondation Leonardo DiCaprio, a annoncé son partenariat avec le Mexique pour s’efforcer de sauver la vaquita, le mammifère le plus menacé du monde, à travers une interdiction permanente des filets maillants dans la région, une mise en application renforcée de la législation sur la pêche illégale, et un programme de repeuplement ex situ. Dans un message vidéo, le Messager des Nations Unies pour la paix, Leonardo DiCaprio, a affirmé que « si on lui laisse une chance, la nature peut rebondir », en appelant à conclure « l’Accord de Paris sur les océans » et à le doter d’objectifs mesurables pour protéger les océans d’une exploitation illimitée, et ce pour le bénéfice de tous...
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Source : Bulletin des Négociations de la Terre
[ODD2030-14]
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