Alors que la communauté internationale se réunit cette semaine à Stockholm à l’occasion de la semaine mondiale de l’eau, une initiative conjointe menée par la FAO et l’Agence mexicaine de coopération internationale pour le développement se profile à l’horizon. Son but sera de faciliter l’accès à l’eau des communautés rurales vulnérables dont les ressources en eau sont limitées dans de nombreux pays en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Le Programme mésoaméricain de lutte contre la faim aide ces communautés à récupérer les eaux de pluie et à en faire bon usage, en l’occurrence, à les utiliser comme source d’eau sûre, potable, pouvant également servir dans le cadre de l’irrigation lors des périodes de sécheresse. L’initiative a déjà été mise en œuvre en Colombie, au Costa Rica, au Salvador, au Honduras et au Panama. La FAO aide les communautés en Bolivie et en République dominicaine à faire bon usage des eaux de pluie dans le cadre d’un projet différent.
La FAO à la semaine mondiale de l’eau
Chaque année, la semaine mondiale de l’eau réunit des décideurs politiques et des experts du monde entier afin de discuter des questions pressantes liées à l’eau et à sa gestion. Le thème de cette année est : «l’eau et le gaspillage : réduire et réutiliser».
Depuis Stockholm, la FAO et l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI) ont publié leurs premières conclusions faisant suite à une vaste révision des dernières recherches scientifiques réalisées sur la pollution mondiale de l’eau, d’un point de vue alimentaire et agricole.
L’agriculture, qui représente 70 pour cent des prélèvements d’eau dans le monde, joue un rôle majeur vis-à-vis de la pollution de l’eau. Les fermes déchargent de grandes quantités de produits agrochimiques, de matières organiques, de résidus de médicaments, de sédiments et d’eau salée de drainage dans les plans d’eau.
Selon le Sommaire exécutif sur la pollution de l’eau par l’agriculture: une révision mondiale, les diagnostics, les prévisions et le contrôle sont des prérequis essentiels pour une bonne gestion des pratiques agricoles qui contribueront à atténuer ces répercussions négatives sur les ressources en eau. Le document, qui précède le rapport complet qui devrait être publié l’année prochaine, met l’accent sur le fait que la pollution de l’eau est une source d’inquiétude mondiale qui nuit à la croissance économique et à la santé de milliards de personnes.
Selon la FAO et l’IWMI, la hausse fulgurante de la demande alimentaire, qui implique une forte empreinte environnementale, contribue à l’intensification de l’agriculture de manière non durable et à la dégradation de la qualité de l’eau.
Le Programme de développement durable à l’horizon 2030 reconnaît l’importance de la qualité de l’eau et fixe un objectif de qualité pour l’eau.
Communiqué de la FAO (732 hits)
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