Le Ministère de l'agriculture et de l'alimentation via le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux vient d'éditer un récent rapport, regroupant synthèse et recommandation sous le titre "Eau, agriculture et changement climatique : statu quo ou anticipation ?".
Son objectif est d'avancer des éléments de réponse à la question "Comment doit se préparer l'agriculture française au défi du changement climatique qui menace son modèle actuel à un horizon de 15 ou 20 ans ?"
Les auteurs s'appuient sur des scénarios fondés sur 6 études de cas. Selon eux, le pire des scénarios serait le statu quo.
Résumé : Le changement climatique impacte le cycle de l’eau et l’agriculture. Les cinq grands risques identifiés par le dernier rapport du GIEC sont relatifs à l’eau, à l’agriculture et aux moyens de subsistance. Le risque est mondial, régional (Afrique, Méditerranée, Asie du Sud…), national et local. La sécurité alimentaire sera affectée sous ses quatre aspects (accès, stabilité, disponibilité, qualité) tout au long du siècle (GIEC, 2015).
La mission du CGAAER a considéré la problématique sous l’angle du développement durable, c’est-à-dire en développant une analyse systémique et prospective intégrant la question es besoins à satisfaire et celle des « externalités » (les impacts positifs et négatifs). Elle a synthétisé les statistiques et les documents internationaux (rapport du GIEC…), régionaux (méditerranéens et européens) et nationaux, puis elle a analysé six territoires représentatifs de la diversité français pour en explorer deux ou trois avenirs possibles.
Le rapport alerte sur les impacts du défaut d’anticipation (scénario statu quo). Il démontre la possibilité de solutions d’adaptation conformes à l’Accord de Paris (COP 21) dans les six territoires. Il met en débat six questions puis formule sept recommandations pour la réussite du développement durable.
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