Le président camerounais a consacré aux défis de l’environnement et du changement climatique, une part importante de son allocution de ce vendredi devant la 72e Assemblée générale des Nations Unies. M. Paul Biya a ainsi déclaré : « Nous devons, pour les générations actuelles et futures, préserver notre planète. Nous saluons, à cet égard, l’Accord de Paris sur le Climat que le Cameroun, je le rappelle, aura été parmi les premiers pays à signer et à ratifier. Nous pouvons nous féliciter des mesures actuellement prises pour sa mise en œuvre effective. C'est l’occasion pour nous de réitérer, avec force, le souhait légitime et unanime des pays en développement. Ces pays qui polluent peu, comme nous le savons tous, méritent de bénéficier de la part des pays riches, qui polluent beaucoup, de moyens multiformes pour promouvoir efficacement, à leur niveau, les objectifs de l’Accord de Paris. Pour l’Afrique, deux urgences nous interpellent. D'abord la dégradation continue des forets en Afrique Centrale. Sauvons le Bassin du Congo, le deuxième poumon de la planète. II y a ensuite la désertification qui affecte le Lac Tchad en voie de disparition. Cet immense plan d'eau, indispensable à la vie des populations et a la biodiversité, a déjà perdu 90 % de sa surface initiale. Sauvons le Lac Tchad. En agissant de la sorte, nous contribuons à la préservation de la planète pour le grand bien de I ‘Etre Humain ».
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