Dans une étude rendue publique récemment, le bureau sous-régional de la Communauté économique des Nations unies pour l’Afrique expose le gap à combler par la sous-région en matière de TIC. Avec 1,8% de niveau d’échanges intra-régionaux mais un marché de près 180 millions d'habitants (15% de la population africaine), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) enregistre l’une des plus fortes croissances en télécommunications en Afrique avec près de 81 millions d'abonnés (45% de pénétration) et plus de 25 opérateurs mobiles.
Ces données du rapport de la GSMA (Global System for Mobile Communication Association) «The Mobile Economy Sub-Saharan Africa 2017» renseignent sur le potentiel dont regorge la sous-région pour créer des chaines de valeurs numériques. Dans l’industrie du numérique foisonnent l’innovation et l’entreprenariat (Startup), davantage d’emplois et d’inclusions sociales (chaine d’acteurs) et de la croissance (gains pour l’économie et les finances publiques. Selon le rapport de la GSMA 2016, le roaming est essentiellement consommé en CEEAC par les hauts commis des Etats (45%), des fonctionnaires des organisations internationales (40%) et des touristes aisés dans la région (15%).