Dans le cadre de l’évaluation internationale PASEC (Programme d’Analyse des Systèmes Educatifs de la Confemen) 2019, la CONFEMEN (Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la Francophonie), organise du 23 au 27 octobre 2017 un atelier international des équipes nationales pour la sélection des items des tests d’évaluation et des questionnaires contextuels.
L’évaluation des acquis des élèves qui est un instrument de contrôle, de suivi et de pilotage de la qualité de l’éducation, contribue également à mieux cibler les politiques éducatives pour plus d’efficacité, d’équité et de réussite des apprenants ; foi du secrétaire général de la CONFEMEN Jacques Boureima Ki.
Sur cette base, a eu lieu en 2014, une première évaluation internationale. Les résultats alors issus de cette évaluation ont interpellé sur les nombreux défis à relever dans le domaine de la qualité, de l’équité et de la disponibilité des ressources pédagogiques. Prenant donc en compte ces conclusions, un suivi rigoureux de la part des acteurs de l’éducation s’impose.
C’est ainsi que, après la première édition de 2014 qui regroupait dix pays, ce deuxième atelier d’évaluation, organisé dans la capitale burkinabè, en compte quinze d’Afrique francophone subsaharienne. Et regroupe également des pays comme la Belgique et la Suisse. Il vise quatre objectifs : présenter l’état d’avancement de la rénovation des instruments et de la préparation du test enseignant, établir le bilan des ateliers nationaux de rédaction des items, les sélectionner ensuite (les items) conformément aux modalités de sélection prédéfinies avec les pays, et consolider ces derniers en fonction des possibilités et des besoins identifiés par les pays.
Pour le secrétaire général du CONFEMEN, c’est une grosse opération d’enquête et de collecte de données qui a été effectuée dans les quinze pays. De fait, l’étape de Ouagadougou est celle de la validation des items à administrer aux élèves et un certain nombre de questionnaires aux enseignants.
Après cette étape, « nous irons pour la mise à l’essai en 2018 », a-t-il ajouté avant de préciser l’objectif recherché à travers l’évaluation des acquis scolaires, qui est d’identifier les élèves en difficulté d’apprentissage.
Selon Yombo Paul Diabouga, Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation(MENA) représentant le ministre, cet atelier est une opportunité pour les techniciens de discuter du contenu des tests et de sélectionner les items ad hoc aux élèves et enseignants.
Pour ce qui est du choix de la ville de Ouagadougou pour la tenue des travaux de ce deuxième atelier technique, le secrétaire général répond qu’il correspond à une marque de confiance et de considération des autres pays membres de la CONFEMEN.
Tout en comptant sur l’assiduité et la discrétion des experts, du fait du caractère confidentiel des tests,Yombo Paul Diabouga a souhaité plein succès aux travaux, puis a déclaré ouverts les travaux de l’atelier.
Rappelons que cette deuxième évaluation internationale dénommée PASEC 2019, bénéficie du soutien financier de l’AFD, de la DDC/Suisse et des pays membres de la CONFEMEN.