L’Assemblée générale a adopté pour la première fois par vote ses deux résolutions annuelles sur les océans et le droit de la mer, et sur la viabilité des pêches et, ce faisant, a proclamé le 5 juin « Journée internationale de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée » et, à partir du 1er janvier 2021, la « Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable ».
La Journée internationale vise à appeler l’attention sur la menace que constitue la pêche illicite pour l’exploitation viable des ressources halieutiques et sur les mesures prises pour combattre cette pratique.
La Norvège, qui a présenté le texte, a indiqué qu’il constitue « un autre pas » vers la conservation et la gestion des pêches, une source vitale d’emplois, de développement économique, de nourriture, de commerce et de bien-être économique des populations du monde entier, aussi bien pour les générations présentes que futures.
La résolution, a expliqué la Norvège, traite de questions essentielles comme la pêche durable, la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et la surcapacité de pêche, sans oublier le renforcement de la coopération régionale et sous-régionale.
Elle parle aussi des questions examinées dans d’autres fora comme la pollution marine et les défis émergents des plastiques et des microplastiques. La résolution souligne l’importance des pratiques responsables pour la conservation des ressources et la gestion et le développement durables des pêches. Elle articule des actions urgentes que les États et les organisations sont appelés à prendre. Cette année, la résolution parle de l’entrée en vigueur de l’« Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port visant à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée » et de la convocation de la première réunion des États parties à l’Accord plus tôt cette année.
La résolution met l’accent sur la nécessité de réduire les prises accessoires des espèces non visées et juvéniles par une gestion efficace des méthodes de pêche, pour atténuer les effets négatifs sur les stocks de poissons et les écosystèmes.
L’Assemblée, qui traite annuellement de la question de la viabilité des pêches envisage la possibilité de le faire tous les deux ans.
La résolution sur les océans et le droit de la mer proclame, à partir du 1er janvier 2021, la « Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable ». Selon l’Afrique du Sud qui l’a présentée, la résolution amène à la prochaine étape que sont les négociations dans le contexte de la Conférence intergouvernementale de 2018 pour adopter un instrument international juridiquement contraignant se rapportant à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer et portant sur la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.
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