Au cours de la cérémonie de présentation de vœux au ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), le 19 janvier 2018 à Yaoundé (capitale du Cameroun), la patronne de ce département ministériel, Dr Madeleine Tchuinté, a engagé le directeur général de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD), Dr Noé Woin, «à veiller personnellement à la bonne utilisation de la somme d’un milliard cinq cent millions (1.500.000.000) de francs CFA allouée à son institut par le chef de l’État, et destinée à la production et à la distribution des plants d’anacardier et de la gomme arabique, spéculations très prisées à l’international».
Et cinq mois après, les premiers d’anarcadiers (arbres à noix de cajou d’origine tropicale) produits dans la ville de Ngaoundéré par les experts de l’IRAD sont disponibles.
En effet, pour permettre à l’IRAD d’accroître ses activités pour le développement agricole, le président de la République lui alloue systématiquement des affections spéciales.
Et la dernière en date est destinée à la production et à la distribution des plants d’anacardiers (pommier-cajou) et de la gomme arabique.
D’après les négoces, ces spéculations sont prisées à l’international. Visiblement, une source de revenus alléchante pour des potentiels producteurs en quantité et qualité.
Ces plants vont être distribués gracieusement aux populations des régions de l’Est, de l’Adamaoua, du Nord et de l’Extrême-Nord.
D’après les responsables de cette institution stratégique pour le développement agricole au Cameroun et dans la sous-région, l’opération de distribution de ces premiers plants sera lancée, dans les tout prochains jours.
Pour mémoire, il existe depuis des décennies au Cameroun un projet de plantations de 10 000 hectares d’anacardiers dans les zones de savanes du nord du pays. Les responsables de l’Agence nationale d’appui au développement forestier (ANAFOR) dénombrent 650 ha déjà plantés, en 2017.