Un amendement à la première mouture du document vient d’être initié par le ministère congolais de l’Economie forestière, en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). C'était au cours d'un atelier sous-régional organisé du 30 au 31 mai à Brazzaville.
La feuille de route dite « de Brazzaville » est composée de sept priorités, à savoir la vision de chaque pays à orienter sa politique de foresterie participative; le cadre institutionnel à mettre en place; le renforcement de capacités des services étatiques; des ONG, y compris l’encadrement des communautés locales et des peuples autochtones et la gestion adaptative.
C’est une expression de la volonté politique des gouvernements d’Afrique centrale qui s’était rendue manifeste à travers la promulgation de plusieurs textes législatifs et programmes sectoriels, qui réservent une place de choix aux droits et devoirs des communautés locales et peuples autochtones dans la gestion des écosystèmes forestiers dont ils sont tributaires. Globalement ce document est présenté comme un visa pour l’avenir des millions d’habitants qui dépendent des forêts pour leur subsistance.