230 millions Fcfa. C’est le coût total de l’ouvrage destiné à un assainissement de qualité de la commune de Bangangté, dirigée par Célestine Ketcha Courtès.
Située à 5 kilomètres du centre-ville, cette station de traitement des boues de vidange est érigée sur une superficie d’environ 2 hectares et doté d’une capacité de réception de 180 m3 de boues par semaine.
En effet, cette technologie de traitement des boues de vidange par filtre planté de réseau a été retenue et est basée sur la séparation des phases liquide et solide.
D’après les spécialistes rencontrés sur le site, il s’agit d’une technique qui permet de réaliser en même temps «la déshydratation, la stabilisation et une hygiénisation des boues».
Caractérisée d’une performance de traitement élevée, l’infrastructure dont les travaux sont exécutés par les établissements Atelawa et Africa Kom’s permet d’obtenir des produits suffisamment hygiénisés et affectés aux activités agricoles.
Il s’agit du Co-compostage de bio solide avec des déchets organiques municipaux et de l’aération prolongée qui permettent de valoriser les sous-produits dérivés.
Une véritable manne pour les populations de la l’arrondissement de Bangangté voire au-delà, en majorité agricultrices.
Ce projet qui intervient après le MODEAB (Maîtrise d’ouvrage durable pour l’accès à l’eau et l’assainissement dans la commune de Bangangté et qui a valu le Prix ONU du Service public en 2014 et le Prix national FEICOM (sur les meilleures pratiques communales de développement local) en 2012 est à mettre également à l’actif de Célestine Ketcha Courtès. Un édile qui ne ménage aucun effort pour trouver de l’expertise et des financements conséquents afin d’améliorer les conditions de vie de ses administrés.
C’est dire si Bangangté sous Mme Courtès, présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, continue à baliser le chenal des bonnes pratiques communales au Cameroun : notamment, en termes de gouvernance locale, développement durable, adduction en eau potable, assainissement et de voirie urbaine.
Des commodités qui impactent positivement le vécu quotidien des bénéficiaires finaux que sont les populations locales.
D’après les responsables du service hygiène, salubrité et assainissement de la mairie, «les essais hydrauliques ont débuté, en attendant l’arrivée du camion hydrocureur (déjà au port à Douala) avant la fin d’août 2018, pour la mise en branle des activités de la station».
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