Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a rencontré les promoteurs d’établissements privés, ce lundi 12 novembre 2018 à Ouagadougou. Il s’est agi d’harmoniser les points de vue, surtout en matière de respect du calendrier scolaire, des volumes horaires de cours et des cahiers de charges de manière générale.
Créer un cadre de dialogue et de concertation entre les acteurs de l’éducation pour l’atteinte d’une éducation de qualité. C’est le but de cette rencontre entre le ministère en charge de l’Education et les promoteurs d’établissements privés, en vue d’accorder leurs violons sur le respect des calendriers et des temps d’enseignement.
Pour l’atteinte des objectifs en matière d’éducation, les établissements privés et le département en charge de l’Education doivent harmoniser leurs visions sur les principes de fonctionnement. Le ministère, dans cette dynamique, veut assainir le secteur privé à travers la mise en place d’un dispositif juridique favorable à sa promotion.
Le ministère avait procédé à un contrôle des établissements d’enseignement, ce qui avait permis d’identifier 694 établissements en situation irrégulière dont 423 à accompagner et 226 à fermer.
En plus, ce contrôle a permis d’identifier des difficultés liées au fonctionnement et à la gestion des établissements privés comme l’arrêt précoce des cours, la réduction des volumes horaires officiels, le non-respect des programmes de formation, l’abus des journées réservées à la culture et les cours de soutien intempestifs et obligatoires.
Pour le Pr Stanislas Ouaro, « cette rencontre vise à faire le point des établissements privés à fermer car sur 226 qui devaient cesser de fonctionner, 67 établissements continuent de résister à la fermeture. Sur la fermeture de ces 67 établissements, le gouvernement reste sur sa position et ils vont fermer ».
Concernant les difficultés rencontrées dans le remboursement des frais de scolarité aux promoteurs d’établissements privés, le gouvernement, à travers le ministre de l’Education, rassure qu’il mettra tout en œuvre pour éponger la dette qui se chiffre à environ quatre milliards de francs CFA. Pour le président de l’Union nationale des établissements privés laïcs, Issa Compaoré, l’initiative du ministère de rencontrer les promoteurs d’établissements privés est à saluer.
Par ailleurs, les associations des parents d’élèves sont sollicitées pour la sensibilisation des parents et des élèves au bien-fondé du respect du calendrier scolaire.
Source: lefaso.net