L’écrivain camerounais Max Lobé a présenté samedi à l’Institut français de Kinshasa, un exposé sur ces deux ouvrages intitulés « 39 rue de Berne » et « Loin de Douala », au cours d’un atelier littéraire organisé par l’Atelier pour le leadership, l’excellence et la formation (ALEF), dans le cadre de la 6ème édition de la fête du Livre de Kinshasa.
Dans le premier ouvrage, « 39 rue de Berne », Max Lobé tente de faire un aller-retour entre le Cameroun et la Suisse, pour dénoncer certains abus dans le circuit migratoire, tels que le « trafic des femmes », « l’homosexualité noire africaine », soulignant que sa littérature est factuelle.
Cependant, dans « Loin de Douala », l’auteur africain affirme que le thème abordé dans ce livre a été plusieurs fois exploité par de nombreux auteurs africains, et qu’il était motivé d’y revenir pour attirer l’attention du public, de quelques phénomènes presque identiques observés dans les milieux religieux, culturels et sportifs africains, à savoir le fanatisme religieux et du football. Ceci en démontrant plus, au moyen des « intégrismes », le tableau de ces réalités telles que vécues au Cameroun.
En outre, Max Lobé estime que tout le monde doit travailler au profit de l’Afrique avant d’apprécier la littérature de chez soi, en l’occurrence la littérature congolaise.
Le vice-président de l’ALEF, Alfred Dibandi Nzondomyo a, pour sa part, affirmé que le choix porté sur cet écrivain à la 6ème édition de la fête du Livre de Kinshasa a été opéré suite au grand mérite de ses œuvres, dénombré à cinq et la considération dont il jouit au niveau international, en ayant déjà remporté le prix de l’Académie romane.
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